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LE MARCHE IMMOBILIER DE L’ANCIEN : bilan des 9 premiers mois de l’année 2024

Publié le 04/10/2024

LE MARCHE IMMOBILIER DE L’ANCIEN : bilan des 9 premiers mois de l’année 2024

 

Depuis Janvier, le marché s’autorégule et atterrit en douceur. Le contexte économique a favorablement évolué depuis le début de l’année. Les taux de crédits immobiliers reculent régulièrement pour revenir en Septembre à 3,5% sur 20 ans (et 3,2% pour les meilleurs dossiers), après avoir atteint des sommets à 4,35% en fin d’année dernière. Ce qui permet de redonner du pouvoir d’achat aux acquéreurs, d’autant plus que l’inflation est passée de 6,14% en Février 2023 à 1,2% en Septembre 2024.

En 2023 toutes les régions connaissaient une baisse d’’activité comprise entre -5,6% et -21.6% mais depuis le début de l’année, quatre régions retrouvent un marché dynamique : la Nouvelle-Aquitaine avec +5,6%, l’Occitanie avec +5,4%, le Centre Val de Loire avec +3,3% et la Normandie avec +1%.

En 2 ans, les prix ont reculé en France de 12,6% pour les appartements et de 12% pour les maisons. Cette baisse était nécessaire pour purger les excès du passé et compenser les hausses conjuguées des prix, des taux d’intérêts et du coût de la vie. En Nouvelle-Aquitaine, les prix ont baissé de 11,9%.

 

L’appétence des Français pour le logement est toujours aussi forte. On relève sur notre site internet Century 21, 71 401 489 consultations de biens sur les 9 premiers mois de 2024 contre 54 305 517 sur la même période en 2023, soit une hausse d’environ 76%. Après avoir été en surchauffe, avec plus de 1,2 million de ventes en 2021, le marché de l’immobilier ancien s’autorégule. Les prix ont fortement reculé. Les acquéreurs prennent plus de temps à concrétiser leur projet, cependant cette année, le marché atteindra quasiment les 800 000 transactions, ce qui était, rappelons-le, un record en 2016.

La prise de conscience du Gouvernement de la gravité de la crise du logement qui impacte tous les secteurs semble enfin réelle.

Le marché de l’immobilier a besoin de sérénité et de visibilité. Il serait d’ailleurs souhaitable qu’il se stabilise durablement autour de 850 000 à 900 000 ventes, avec des taux de crédit avoisinant les 3%. Et contrairement à une idée répandue, la baisse historique des taux a davantage bénéficié aux vendeurs qu’aux acheteurs.

Aujourd’hui si les conditions économiques restent les mêmes (tendance à la baisse des taux de crédit et taux d’inflation en net recul), le marché devrait retrouver un peu de dynamisme sur cette fin d’année et de manière encore plus marquée en 2025. Cela sera possible mais à une seule condition : il faut que les vendeurs gardent raison et n’augmentent pas les prix s’ils veulent vraiment vendre.

                                       Données de la Conférence de Presse CENTURY 21 du 30 Septembre 2024.

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